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L’historique, l’évolution du Mix Energétique EnR et la description des moyens de production

Le recours aux énergies renouvelables et de récupération

Un réseau de chaleur urbain permet de valoriser de l’énergie de récupération disponible localement :

  • Récupération de chaleur fatale un site industriel, sur une usine d’incinération d’ordures ménagères ou comme à Montpellier, sur l’usine de méthanisation Amétyst.
  • Récupération de chaleur sur un process de production de froid.
  • Récupération de chaleur sur le circuit des eaux usées.

Un réseau de chaleur urbain permet aussi de massifier le recours aux énergies renouvelables  :

  • Exploitation d’un gite géothermique si un tel gisement est disponible à proximité (1/3 des parisiens sont chauffés par cette technique).
  • Réchauffage par apport d’énergie solaire
  • Mise en œuvre de chaufferies biomasse

A Montpellier, toutes les opportunités ont été saisies pour accompagner le développement du réseau urbain :

  • Récupération de chaleur sur le process froid alimentant la patinoire dès 2000
  • Conversion de la chaufferie charbon des Universités à la biomasse en 2008
  • Mise en place d’une climatisation solaire en 2010
  • Récupération de chaleur fatale sur l’usine d’Amétyst en 2011
  • Construction des chaufferies biomasse de Port Marianne et Joffre en 2015
  • Conversion de la chaufferie charbon d’Antigone au granulé de bois en 2016
  • Démarrage de la chaufferie biomasse de l’EAI en 2022

C’est ainsi que le mix énergétique du réseau de chaleur est passé de 0 à 70% en 15 ans, permettant aux usagers de bénéficier d’une TVA réduite à 5.5% sur l’énergie et d’un véritable bouclier tarifaire déconnecté des variations du marché de gros des énergies fossiles.